À quelques jours de sa béatification par notre pape Benoît XVI à Birmingham, c’est simple justice de s’intéresser à l’existence peu connue, et à l’œuvre merveilleusement intelligente, de John Henry Newman. Non-spécialistes d’une telle pensée, nous pouvons, en simples chrétiens, intérioriser telle ou telle formule dont il avait le secret. Il y a, pour le connaître en vérité, de nombreux théologiens et exégètes, qui à partir de maintenant vont reprendre sa lecture à nouveaux frais.
1801 – 1890 : la vie de Newman couvre tout un siècle de nouveautés pour l’Église catholique qu’il rejoindra en 1845, après avoir quitté l’anglicanisme, ses premières racines chrétiennes, et Oxford, symbole de sa grande activité pastorale.
Mise à jour le 13 octobre 2019
SA CANONISATION
L’article illustré ci-dessous date de 2010, au moment de la béatification du cardinal Newman (1801–1890), ce pasteur anglican prestigieux, converti au catholicisme à l’âge de 44 ans. Le 13 octobre 2019 verra sa canonisation par le pape François. C’est aujourd’hui !
Entre ces deux dates, que s’est-il passé ? Un approfondissement, un « développement » de son œuvre théologique et spirituelle ; la reconnaissance de leurs fruits pour l’Église tout entière. Le bienheureux Henri John Newman l’a analysée sous l’angle des crises violentes qu’elle a traversées (arianisme, Réforme du XVIe siècle). Rien n’est nouveau en ce domaine ! Mais simultanément, il a contribué à réassurer son enracinement grâce à l’étude des Pères de l’Église, à sa théologie puissante, diffusée par les milliers de lettres et de sermons qui percutent l’intelligence et le cœur.
Chose décisive dans le long parcours ecclésial en vue d’une canonisation, la reconnaissance d’un miracle attribué unanimement à son intercession : la guérison d’une jeune femme enceinte, plus proche de la mort assurée que de la vie. C’est le signe reconnu de sa présence vivante, actuelle, agissante, c’est-à-dire de sa sainteté.
Saint John Henri Newman, pressenti comme Docteur de l’Église, pourrait bien être un des piliers majeurs de son renouveau attendu.
ESQUISSE D’UN PORTRAIT
Lorsqu’on cherche sur les différents tableaux quelques traits du caractère de celui qui en 1847 deviendra prêtre, la déception est grande. Sauf rares exceptions, il nous est restitué après avoir été nommé cardinal par Léon XIII à la fin de sa vie. Dominent surtout une forme de douce tristesse, parfois un raidissement austère. Lui dont l’humour avait souvent été comparé à celui de Thomas More, un “homme pour l’éternité ” ! Il est plus fiable, alors, de puiser dans ses écrits les traits de son monde intérieur.
QUELQUES TRAITS DE SA PERSONNALITÉ
Vérité et polémique
Notre futur saint fut inlassablement en quête de vérité : vérité de sa propre religion, l’anglicanisme, maintes fois mesuré à une lecture approfondie des Pères de l’Église, jusqu’au moment où il s’aperçut que le catholicisme répondait davantage à la spiritualité dont ils vivaient. Par l’intermédiaire de ses « tracts », billets sans aménité, il eut l’ambition de dégager l’anglicanisme de toute forme de libéralisme funeste pour la foi. Le catholicisme, à l’époque, n’échappe pas à ces critiques où se lisent les attaques habituelles venant du protestantisme. Ce ne fut que pour un temps !
Pour ne citer qu’un second exemple, Newman injustement accusé dans sa vie privée reprit critiques et réponses acérées dans l’ouvrage intitulé : « Apologia pro vita sua », texte difficile où Saint-Augustin, Pascal, ou Kierkegaard, pourraient se reconnaître.
Raison et obéissance
À travers la réflexion personnelle de Newman sur l’Église, la signification et le statut des dogmes (en particulier celui de l’infaillibilité pontificale), on reconnaît sans difficulté une puissante intelligence, capable de ne point se rallier à la hiérarchie pour des raisons personnelles. Newman fut soupçonné de déviance. Il ne pouvait qu’en souffrir mais il resta fidèle à quelques « fondamentaux » dans la conduite à respecter par tout chrétien attaché au catholicisme.
L’obéissance, sans laquelle l’esprit s’éparpille, est un de ces « fondamentaux ». Newman a longuement prêché sur ce thème, et le moment venu, adhéra lui-même au dogme de l’infaillibilité pontificale, pourtant bien éloigné de ses racines anglicanes.
Ouverture
« Newman est une personnalité singulière, une sorte de cierge pascal allumé au centre de l’Église du XIXe siècle ». Sous la plume du Père Xavier Tilliette, un de nos plus éminents jésuites, l’image est riche de sens. Le cierge qui éclaire en vérité les formulations du magistère, c’est aussi ce qui réchauffe dans la nuit le dialogue de Dieu et de l’homme. Intellectuel, poète, philosophe, polémiste, mais aussi directeur spirituel, Henri Newman connut les élans du cœur qui l’ont rapproché de Dieu et de ses paroissiens.
« Cor ad cor loquitur » (le cœur parle au cœur) : cette devise figure sur le blason du cardinal. Par-delà tous les talents énoncés, ne serait-ce pas ce désir du cœur à cœur que doit susciter en nous une cérémonie de béatification ?
Quelques ouvrages de John Henry Newman. Rééditions
Douze sermons sur le Christ (Collection «Livre de vie» 1995)
Sermons paroissiaux (Cerf 2007)
Essai sur le développement de la doctrine chrétienne (Ad solem 2007)
Apologia pro vita sua (Ad solem 2003)
Annick Rousseau
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ROME, Vendredi 16 avril 2010 (ZENIT.org) – « L’impact d’un homme se mesure à la puissance des forces qu’il déclenche contre lui », affirme Mgr Guy Bagnard qui s’étonne de l’« ardeur missionnaire » de ceux qui traquent « les moindres paroles du pape ». Nous publions ci-dessous son édito intitulé « Attirons-le dans un piège » et diffusé sur le site du diocèse de Belley-Ars dont il est l’évêque. → Attirons-le dans un piège (Diocèse de Belley-Ars)
Ce film s’attache à l’accueil des pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Sur la route du Puy-en-Velay, les marcheurs font étape chez des hôtes qui les accueillent dans la grande tradition de l’hospitalité chrétienne. Une halte qui permet de se reposer de la fatigue de la marche et de se ressourcer spirituellement. Une plongée au cœur de la fraternité et de la spiritualité qui habitent la foi des marcheurs comme celle des hôtes qui les reçoivent.
Rectification : Veuillez noter que jusqu’au 30 septembre 2010 à la maternité de l’Étoile la messe sera célébrée tous les jours de la semaine à 07h00 sauf le lundi à 19h00.
La liberté religieuse est la « liberté des libertés » : c’est ce que rappellera le message de Benoît XVI pour la 44e Journée Mondiale de la Paix, le 1er janvier 2011, sur le thème « Liberté religieuse, chemin vers la paix ». (ZENIT.org)
La période des congés d’été est arrivée et il n’y a pas eu de réunion du bureau au cours du mois de juin. Il paraît souhaitable cependant de donner quelques informations sur les activités de l’association Les Amis de Saint Hippolyte avant la reprise de septembre.
→ Continuer la lecture “Les Amis de saint Hippolyte (2010/2)”
Le Père Thierry Gallay, curé de Puyricard et Venelles, en plus de ses charges pastorales est aussi responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré (C.D.A.S). Qu’est-ce que cette commission ? Que fait-elle ? En quelques mots il nous la présente…
→ Continuer la lecture “La Commission Diocésaine d’Art Sacré”
Benoît XVI est considéré, à juste titre, comme un théologien, et donc comme un intellectuel profond. Mais il est avéré aujourd’hui qu’il est aussi un homme de décision, qui sait trancher quand il le faut et procéder aux nominations nécessaires pour changer le cours des choses.
ATTENTION Messes dans la paroisse en juillet et août 2010
Jours
Puyricard
Venelles
L’Étoile
Dimanche
10h30
10h30
07h00
Lundi
Pas de messe
Pas de messe
19h00
Mardi
Pas de messe
08h45 suivi d’un temps d’adoration
19h00
Mercredi
Pas de messe
Pas de messe
19h00
Jeudi
Pas de messe
Pas de messe
19h00
Vendredi
08h30 suivi d’un temps d’adoration
Pas de messe
19h00
Samedi
18h30
Pas de messe
07h00
Le 15 août, il y aura une messe à Couteron à 11h00
Permanences juillet-août
Permanences d’accueil :
Église de Puyricard
le matin du lundi au samedi 10h00 à 12h00
l’après-midi du lundi au vendredi 16h00 à 18h00
Église de Venelles
le matin du lundi au samedi 09h00 à 11h00
Catéchismes
RÉUNION des catéchistes de l’Unité Pastorale le lundi 30 août à VENELLES à partir de 09h00. Messe à 08h30 pour tous ceux qui le désirent.
INSCRIPTIONS : les permanences pour les inscriptions se tiendront les mercredi 6, samedi 10 et mercredi 13 septembre, de 09h00 à 12h00, simultanément à Puyricard (presbytère) et Venelles.
Rencontre avec les parents pour Puyricard le mercredi 13 à 20h30 dans l’église (calendrier, questions et échanges).
La Chesneraie
Dimanche 26 septembre : messe de rentrée en plein air réunissant les paroisses de Venelles et Puyricard au collège de la Chesneraie et journée conviviale… comme chaque année.
Découverte : Des paroissiens de Venelles sont engagés dans un soutien à la communauté de Berdine, qui vient notamment en aide aux personnes toxicomanes ou alcooliques. Claude Fady nous présente l’association Les Amis de Berdine.
La communauté Bergerie de Berdine a été fondée en 1973 par Henri Catta, aujourd’hui décédé et par Josiane Saintpierre, qui en est toujours la responsable et l’animatrice. Installée depuis 1976 dans le hameau de Basses Courennes, sur la commune de Saint Martin de Castillon dans le Vaucluse, Berdine accueille gratuitement toute personne qui se présente à sa porte, notamment des toxicomanes, des alcooliques qui veulent “retrouver dans l’abstinence totale une santé physique et un équilibre psychologique qui leur assureront une réinsertion réussie”. La moyenne d’occupation tourne autour de 70 personnes, en majorité des hommes. Pratiquement chaque semaine il y a des arrivants et des partants.
La vie communautaire et le travail sont les deux piliers de ce lieu d’accueil.
La communauté est d’inspiration chrétienne, mais toutes les autres opinions, religieuses ou athées, ont le droit de s’y exprimer.
Pour aider chacun à retrouver de bonnes habitudes, le règlement est assez strict, notamment la présence à la chapelle le matin et le soir, conçue comme un temps de recueillement et de méditation.
D’abord centrée pendant des années sur la reconstruction de ce hameau en ruine depuis la fin de la guerre, l’activité des “berdinois” s’exerce maintenant dans différents domaines : l’agriculture, le maraîchage, les grandes cultures, l’élevage (chèvres, moutons, cochons), l’apiculture, mais aussi la boulangerie, la fromagerie, la menuiserie, la poterie… et, bien entendu, l’entretien et l’amélioration du village. Les principales ressources viennent de l’activité forestière : coupe de bois et vente de bois de chauffage aux particuliers et de la vente des produits de la ferme : légumes “bio”, fromages de chèvre, agneaux, miel. Berdine tient un stand de vente sur la place de Venelles tous les vendredis matins d’avril à octobre.
En 1989, quelques Venellois, intéressés par l’expérience “Berdine”, ont créé une association “Les Amis de Berdine”, qui compte actuellement une centaine d’adhérents. Les membres les plus actifs de cette association apportent un soutien direct à la communauté, par leur compétence et par leur expérience dans les domaines les plus variés : comptabilité, informatique, assainissement, agronomie… et la cotisation de chacun des membres, complétée par une subvention de la municipalité de Venelles, vient apporter sa modeste contribution au budget de la communauté, notamment au moment des fêtes de Noël. Pour faire partie de l’association, il suffit de s’acquitter de la cotisation annuelle, fixée à 31 euros.
Pour en savoir plus :
Association Les Amis de Berdine – 6 rue du coteau 13770 Venelles Tél 04 42 54 72 31 – lesamisdeberdine@orange.fr
Pour les aider facilement : si vous avez l’habitude de vous faire livrer du bois, alors pourquoi ne pas choisir leur production ? Car, cerise sur le gâteau, ils vous rangeront les billots livrés. Pour commander : par téléphone (04 90 75 13 08) ou e-mail (bergeriedeberdine@orange.fr).
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