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Mardi 18 octobre 2011 Salle St François – Paroisse de Salon de Provence 12 rue St François (stationnement possible dans la cour)
Tout ce vous avez toujours voulu savoir sur :
- 14h00 – 17h30 – les vérifications périodiques
- 17h30 – 19h00 – les subventions Bâtir
- 19h00 – Verre de l’amitié
Invitation et inscription
Église de Venelles – Dimanche 16 octobre 2011 à 17h00 BACH COLTRANE – Concert Classique / Jazz
Bach Coltrane est un petit bijou d’émotion en même temps qu’un ovni musical. Entre improvisations et grands airs du répertoire… Un véritable coup de cœur. (La Vie)
→ L’affiche du concert → [slider title=”« À la rencontre de Raphaël Imbert ” ]
Raphaël Imbert est un autodidacte, saxophoniste de jazz, compositeur et chef d’orchestre. Nous aurons le plaisir de l’entendre dans un concert inattendu dépassant les clivages entre la musique classique de Jean-Sébastien Bach et le jazz de John Coltrane. Une alchimie sonore entre des univers musicaux apparemment distincts qui souligne des affinités communes insoupçonnées !
– En quoi les musiques de J.S Bach et de J.Coltrane se rapprochent-elles ?
Pour comprendre le lien qui peut exister entre les deux maîtres, il faut connaître le slogan « officieux » que nous avions trouvé à notre spectacle : « réhabiliter Coltrane en tant que compositeur, et Bach en tant qu’improvisateur ». La dimension d’oralité et d’improvisation est très importante pour les deux musiciens, et l’approche improvisée de la musique permet à l’un comme à l’autre de composer et de constituer une œuvre. C’est donc en tant qu’improvisateurs que nous abordons ce projet, en y ajoutant la dimension spirituelle et mystique qui réunit également Coltrane et Bach.
– Comment est né le projet Bach/Coltrane ?
Il est né de ma rencontre avec l’organiste André Rossi au conservatoire de Marseille. Découvrant notre passion commune pour l’improvisation, lui dans le style baroque, moi dans le jazz, nous avions immédiatement tenté l’expérience pour voir ce qui pouvait en ressortir. Prenant comme prétexte d’anciennes mélodies grégoriennes et luthériennes, j’avais été frappé par la similitude sonore et musicale avec la musique de Coltrane, et André m’avait signalé les utilisations fréquentes de ces mélodies par Bach pour ses cantates. L’idée d’association est né, en invitant d’autres improvisateurs, comme Jean-Luc Difraya, ou le quatuor Manfred pour leur exceptionnelle polyphonie.
– Pourquoi cette affection pour la musique « sacrée » ?
C’est surtout une affection pour les zones d’ombres de l’histoire du jazz, pour ce qui n’est pas ou peu étudié. On a voulu exclusivement raconter la genèse du jazz par le prisme du profane, du mélodrame, de la souffrance, en oubliant aussi l’importance de la spiritualité et de l’imaginaire du musicien dans la constitution d’un langage d’improvisation musicale, depuis la Nouvelle Orleans et avant, jusqu’à l’époque contemporaine. Parler du spirituel et du sacré dans le jazz est aussi un moyen d’intéresser d’autres mélomanes et musiciens, notamment classiques, selon des critères qu’ils connaissent mieux, à travers l’œuvre sacrée d’un Mozart, d’un Messiaen, d’un Liszt, Bach restant la référence en la matière.
– Après Bach/Coltrane, pensez-vous confronter d’autres géants de la musique ?
C’est déjà fait ! Avec le Mozart/Ellington que nous avons créé au GTP d’Aix en Provence en avril dernier. Là encore, recherche historique, musicologique et anthropologique et envie d’improviser permettent de réunir les deux musiciens, selon des critères bien différents, ludiques et humanistes.
– Quel grand compositeur n’avez-vous pas « jazzifié » et/ou que vous souhaiteriez « jazzifier » ?
Je n’aime pas le terme « jazzifié » qui implique une transformation de l’œuvre, comme le terme « grand » devant compositeur, qui veut dire généralement compositeur classique occidental, ce qui est très condescendant pour les autres compositeurs. Quand j’improvise sur du Bach, du Coltrane, du Mozart, de l’Ellington, comme avec les bluesmen de Louisiane ou le chant occitan de Manu Théron, je n’arrête pas d’être « jazzman ». Le jazz est, selon moi, le geste musical qui me permet de jouer avec qui je veux et quand je veux, hors toute définition stylistique. Par contre, je distingue deux catégories de compositeurs. Il y a celui qui me donne l’impression de me prendre par la main et m’invite à jouer avec lui, comme Bach, Mozart, pourquoi pas Satie, Ravel, Ligeti, Purcell. Et il y a celui qui semble avoir tout prévu et ne donne aucune possibilité de dialogue, parmi lesquels certains que j’admire, comme Beethoven, Wagner, Debussy, et auxquels je ne me frotterai pas.
– Quelles sont vos actualités ?
D’une part le Mozart/Ellington qui est un bien beau spectacle. Ensuite, des expériences passionnantes avec de nouveaux musiciens de la Cie Nine Spirit autour d’un logiciel d’improvisation intitulé Omax, tout droit sortie de l’IRCAM. Enfin, mes projets de recherche dans le sud des USA, à la rencontre de musiciens populaires de tradition orale, qui impliquent rédaction, réflexion et un beau projet de documentaire pour l’année prochaine, j’espère.
À ne pas manquer :
- Conférence/Rencontre par Raphaël Imbert
- Jeudi 13 octobre, 20h30, Salle des Fêtes – Entrée libre
- Concert Bach Coltrane – Cie Nine Spirit
- Dimanche 16 octobre, 17h00, Église de Venelles
- Tarifs (11€, 9€, 4€)
- Raphaël Imbert : saxophones, clarinette basse
- André Rossi : orgue
- Jean-Luc Di Fraya : percussions, voix
- Pierre Fénichel : contrebasse
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Dimanche 16 octobre 10h30 à Venelles Messe des familles avec les enfants de la catéchèse
SOS Amitié Pays d’Aix recherche des bénévoles pour assurer des permanences à l’écoute au téléphone des personnes en difficultés, en détresse, en grande solitude physique ou morale… Si vous désirez faire partie d’une équipe qui donne de son temps anonymement, gratuitement et régulièrement, vous pouvez adresser un courrier précisant vos motivations à l’adresse suivante : SOS Amitié BP 609 13093 Aix en Provence Cedex 2
→ Horaires des offices – Semaine du 8 octobre au 16 octobre
[slider title=”« Résumé en français de l’audience du Pape hier Mercredi 5 octobre “]
Chers frères et sœurs, se tourner vers Dieu dans la prière demande un acte radical de confiance en Lui. Illustrant cette attitude, le Psaume 23 nous parle du Seigneur comme d’un bon Pasteur. L’image évoque l’intimité affectueuse, la tendresse de la relation qui l’unit à ses brebis. Il les connaît une à une. Elles le suivent parce qu’il les guide vers de bons pâturages. La sécurité du troupeau est la priorité du pasteur. Il sait où trouver ce qui est essentiel à sa vie, même dans le désert ou face aux ennemis. Nous aussi, si nous marchons derrière le Bon Pasteur, nous sommes sûrs que le Seigneur nous guide. Le «Tu es avec moi» du psalmiste est un acte de confiance inébranlable. La proximité rassurante de Dieu transforme la réalité, qui parfois fait peur, et la vide de toute menace. Le pasteur offre aussi au troupeau de quoi refaire ses forces: nourriture, huile, vin, signes de la gratuité de l’amour. Le but du chemin est la maison, le Temple, lieu de paix où s’expérimente la bonté de Dieu dans la joie d’un temps qui ne finit pas. Ces images ont accompagné l’histoire et l’expérience religieuse du peuple d’Israël. Avec Jésus, elles trouvent toute leur signification. Toujours à la recherche de la brebis perdue, Il est le Pasteur royal, l’humble Messie, qui nous conduit au banquet du ciel.
Je salue les pèlerins francophones, particulièrement la communauté du séminaire français de Rome, les sœurs de la Présentation de Marie réunies en chapitre général et les groupes venus du Canada, de Suisse, et des Iles de la Réunion et de la Martinique. Chers amis, plaçons toute notre confiance en Dieu. Demandons-lui de marcher toujours sur ses sentiers, à la suite de Jésus, notre Bon Pasteur. Que la Vierge du Rosaire nous accompagne. A tous je souhaite un bon pèlerinage.
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Quelques photos de la célébration de rentrée de l’unité pastorale Puyricard-Venelles dimanche 25 septembre. (Cliquez sur la photo et faites défiler.)

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Photos Danielle Castanet
À l’occasion du départ du Père Joseph, les paroissiens de l’Unité Pastorale Puyricard-Venelles ont répondu généreusement à l’appel de l’association Les Amis de Saint Hippolyte puisque une somme de 2620 euros a pu lui être remise au bénéfice de familles en besoin au KERALA, sa province en Inde.
Dans sa dernière homélie, à la Chesneraie, le dimanche 25 septembre 2011, il a tenu à exprimer à tous les paroissiens ses plus vifs remerciements pour l’accueil reçu au cours de ces quatre années et aussi pour le cadeau de départ.
« Quand le temps est arrivé de nous dire au revoir, beaucoup d’entre vous ont voulu manifester leur amour fraternel sous la forme de cadeaux comme vous le faites habituellement, mais les cadeaux sont lourds pour être emportés en Inde dans l’avion, aussi j’ai préféré de l’argent. Donc j’ai pris la décision de multiplier votre joie en partageant ce cadeau avec les familles en besoin au Kérala surtout pour l’éducation des enfants. (Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Mathieu 10,8). Du coup nous sommes tous heureux. »
Pour l’association Les Amis de Saint Hippolyte, le président Pierre Rousset.
Depuis quelques jours… ou quelques semaines je ne sais pas, en raison d’un bug, les commentaires ne fonctionnaient plus… et je ne m’en étais pas aperçu. Grâce à Céline qui a signalé le problème ils sont de nouveau opérationnels. Vous pouvez maintenant commenter normalement. N’hésitez pas à participer…
Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer, il est possible voir le témoignage de sa vie sur le net. → Bienheureuse Chiara “Luce” Badano, un magnifique dessein
Nul n’est prêt d’oublier la belle soirée du 20 Septembre 2011 organisée par les Focolari en l’église du Saint Esprit. Une rencontre à vrai dire peu banale, avec les parents et des amis d’une jeune fille italienne : Chiara Luce Badamo née en 1971, morte en 1990 d’un incurable cancer des os, et béatifiée le 25 Septembre 2010.
Se réunir pour honorer sa vie donnée, pleurer sur sa jeunesse meurtrie, écouter ses parents, pour en retirer quelques enseignements sur la manière d’éduquer ses enfants à la sainteté, cela se comprend bien. Mais tel ne fut pas l’axe de la réunion conçue et réalisée par une équipe de jeunes. Comme si le sourire lumineux de la jeune sainte exigeait de tous la vie, l’amour, la lumière. C’est comme si sa souffrance transfigurée nous conduisait vers un jour de résurrection.
Il y eut des chants joyeux, bien orchestrés, et interprétés par des voix adolescentes, discrètement évangélisatrices. Le sommet, en un moment de recueillement, fut une douce reprise du Cantique des Cantiques.
Un diaporama joyeux et plein d’entrain réalisé à Rome, dans la salle Paul VI, à la suite de la béatification de Chiara.
Quelques traits de sa courte vie, des fioretti en fait. Une vie ordinaire mais déjà saisie par Jésus dès l’âge de 10 ans, et entraînée par la dynamique spirituelle des Focolari, spécialement de leur fondatrice Chiara Lubich.
Enfin, le simple témoignage de ses parents et amis, de sa maman surtout qui visiblement fit plus qu’accompagner sa fille. Elle n’abandonna jamais le dialogue avec elle, au jour le jour, ni l’hôpital les derniers temps, jusqu’à son départ dans la joie.
Des témoignages enthousiastes donnés par les jeunes qui côtoyèrent ou non Chiara, l’on peut conclure ce qui fut repris d’ailleurs comme un leitmotiv : aujourd’hui la sainteté attire, une sainteté concrète, faite de la proximité quotidienne de Dieu qui attend de chacun de nous l’écoute et l’abandon à sa Volonté dans les plus petites choses de la vie.
A.R.
Pour connaître les FOCOLARI
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